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mardi 8 septembre 2015

Des vaches et de la mécanique

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Alors que la rentrée universitaire se profile à l'horizon, il est grand temps de faire du rangement dans sa petite chambre d'étudiant. Enlevons nos anciens livres de notre bibliothèque et faisons place nette pour les nouveaux qui arriveront la semaine prochaine.

Parce que le rangement, ce n'est pas toujours rigolo, on cherche, comme on peut, à rendre cette tâche plus agréable. Alors on réouvre ses cours, on les feuillette avec nostalgie et on partage des vieilles histoires et anecdotes comme si on était une grand-mère découvrant des manuscrits de sa jeunesse.

Voilà mon cours de mécanique des fluides devant moi et tout d'un coup il s'ouvre à la page du Théorème de la circulation de Helmhotz. Ce dernier s'énnonce de la façon suivante :

Un tube tourbillonnaire se meut avec l'écoulement en gardant son intensité, il ne peut prendre naissance ou disparaitre qu'aux surfaces frontières du fluide.

Devinez-vous les mots qui retiennent mon attention?

se meut

Je ne peux hélas pas m'empêcher de visualiser cette image : une vache dans son pré beuglant "MEUUUUUH !"


Rosa Bonheur, Labourage nivernais : le sombrage (détail du tableau), 1849, huile sur toile, Musée d'Orsay, Paris


Quelle drôle de conjugaison pour le verbe mouvoir!

Je meus
Tu meus
Il/Elle meut
Nous mouvons
Vous mouvez
Ils/Elles meuvent

Un troupeau de bovins serait parfait pour réciter à tous les modes et temps la conjugaison du verbe mouvoir!


Crédits : Marie de Smedt, Life of Pix


Quand on en vient à voir des vaches dans le si sérieux cours de mécanique des fluides à l'aube de la rentrée des classes, une seule conclusion peut être tirée : les vacances ont suffisamment duré. Il est grand temps de reprendre le chemin des amphithéâtres !

A bientôt, pour une nouvelle chronique un (petit) peu plus sérieuse.

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